Jardin partagé des Trinitaires

Au sud du parc des Trinitaires à Valence, le jardin partagé de Frapna Drôme Nature Environnement rassemble les habitants de l’agglomération valentinoise désireux de garder le contact avec la terre nourricière. Légumes, fleurs et autres plantes y sont cultivés dans la bonne humeur de manière biologique.

L’Atelier Jardin partagé de l’association veille au bon fonctionnement du jardin, qui est soumis à un règlement.

Un accueil est assuré une fois par mois par les jardiniers au Centre d’Initiation à la Nature, avenue Maurice Faure, à quelques pas du jardin partagé.

 

Information concernant le parc des Trinitaires

Septembre 2020

Nous vous informons que le jeudi 17 septembre 2020, Frapna Drôme Nature Environnement a fini de retirer le matériel rangé dans les locaux dont elle disposait au parc des Trinitaires de Valence depuis 1994.

Pour engager d’autres projets et pouvoir disposer librement de la totalité du parc, la municipalité actuelle a souhaité mettre un terme à notre convention d’occupation contre la volonté réaffirmée de l’association. Vous trouverez ci-dessous le courrier de la ville reçu fin juillet qui achève cette triste manœuvre engagée depuis 3 ans.

Parallèlement, la mairie a procédé à la vente à des particuliers, de parcelles de ce jardin public qui constituaient une partie du territoire attribué à notre association et occupé par des citoyens entretenant un jardin collectif.

Si l’association n’a pas pu empêcher la dénonciation de sa convention, elle continue à s’opposer à la dénaturation de cet espace vert au centre de la ville et à sa privatisation. Avec un financement participatif (https://www.helloasso.com/associations/frapna-drome-nature-environnement/adhesions/), Frapna Drôme Nature Environnement a donc déposé un recours devant le Tribunal administratif au mois de juillet pour contester la vente et la désaffectation d’une partie du parc des Trinitaires au bénéfice de propriétaires privés, alors que cet espace a toujours été utilisé par l’ensemble des Valentinois conformément à l’usage d’un parc public ouvert.

Notre retrait du parc des Trinitaires n’est qu’un épisode de l’histoire de la préservation de l’environnement sur la ville de Valence et sur le département de la Drôme. Il démontre bien les forces déployées par certains élus pour continuer à mener un projet politique du siècle dernier dans le déni des urgences écologiques.

Et pourtant Météo France nous informe que les températures enregistrées ces derniers jours sont les plus élevées que notre pays n’ait jamais connu au mois de septembre. La température de notre région s’élève en moyenne de 0,48°C par décennie depuis les années 80. Si cette hausse inéluctable est déjà angoissante, elle est aussi la résultante d’événements exceptionnels qui se multiplient chaque année et sont de plus en plus intenses : épisodes de fortes chaleurs, canicules, sécheresses. Sur le niveau de ces événements et leurs conséquences, les prévisions sont impossibles.

Sur toute la Drôme, les citoyens doivent exiger que tous les projets et les plans intègrent comme objectif principal la lutte contre le dérèglement climatique et l’adaptation aux nouvelles conditions. Nous devons construire immédiatement la résilience de notre territoire (capacités à supporter). A Valence, un rapport d’information du Sénat nous rappelle que la température de mai à août s’est accrue de 2,5°C en 30 ans !

La préservation intégrale des espaces verts ombragés ouverts au public est désormais une mesure vitale pour la population.

Sur le parc des Trinitaires, notre association mène une action symbolique de résistance que nous déployons ensemble, ici, sur tout le département et au-delà.

Il y en a d’autres, il y en aura d’autres. Rejoignez notre association pour agir pour préserver un monde vivable et enviable.

Nous restons à votre écoute.

 

Communiqué – Préservons le parc des Trinitaires

Janvier 2020

Une vente impossible

Alors que la mairie de Valence parle de démarche participative pour l’avenir du Parc des Trinitaires, alors que la neige de novembre a causé des dégâts importants sur la végétation, alors que l’accès du parc, suite aux intempéries, est toujours interdit au public, la démarche de privatisation d’une partie de cet espace public se poursuit pour permettre la vente de trois parcelles à des particuliers.

Frapna Drôme Nature Environnement réaffirme l’importance de cet espace de nature en ville et la nécessité de le préserver dans son intégralité à la disposition de la population. L’association et les citoyens mobilisés rappellent que le déclassement et la vente des parcelles, décidés en février par le conseil municipal, contrevient à l’intérêt général et n’est pas possible : un déclassement qui n’est pas accompagné d’une désaffectation effective ne permet pas de sortir le bien du domaine public.

Actuellement, le parc est un jardin public utilisé par les habitants de la ville et un jardin pédagogique est en activité sur les parcelles concernées. Ce jardin et son composteur de quartier, ont été entièrement conçus, animés et gérés par des bénévoles de Frapna Drôme Nature Environnement. Ouvert au public, ils ont été
largement partagés : animations régulières, travaux collectifs, fête de la courge, fête de la Nature, atelier naturopathie…

Une tentative de passage en force

Cependant, suite aux dégâts du 14 novembre, l’accès du parc a été interdit au public pour des raisons de sécurité : néanmoins, ce 9 janvier, la mairie a posé une barrière pour délimiter les parcelles qu’elle souhaite vendre. Lors de la réouverture, une partie de l’espace sera donc confisqué au public !

En 2019, une pétition a été lancée et a déjà réuni 17 400 signatures de citoyens opposés à cette vente : tous les électeurs valentinois apprécieront ces dernières informations et la tentative de passage en force de la municipalité.

Un recours juridique

Frapna Drome Nature Environnement souhaite engager un recours juridique devant le tribunal administratif contre la municipalité de Valence et appelle les citoyens à participer au financement de cette action. Avant la fin du mois de janvier, faites un don en ligne en utilisant la page de l’association sur Helloasso :
https://www.helloasso.com/associations/frapna-drome-nature-environnement/adhesions/
Vos « dons recours Valence » Parc des Trinitaires ne seront consacrés qu’à cette action. Vous pouvez aussi envoyer un chèque en précisant son objet. Avec vos coordonnées, vous serez informés de l’actualité.

Ne laissons pas une barrière imposer une désaffectation

Avec les canicules, face au dérèglement climatique, cet espace de nature en ville est indispensable à la population : il doit rester public, ouvert à tous.
Pour la pérennisation du Parc, Frapna Drôme Nature Environnement demande le classement des Trinitaires en espace naturel sensible sur sa totalité.

Frapna Drôme Nature Environnement
38 avenue de Verdun
26000 VALENCE
T. : 04 75 81 12 44
Mail : herisson@frapnadrome.org

Mise à jour du 10/02/20

Recours juridique en cours de construction contre la ville de Valence pour la préservation du parc public des Trinitaires.

Grâce à votre mobilisation, notre association va déposer un recours juridique contre la ville de Valence. Avec l’appui de la population, nous voulons réaffirmer que le parc des Trinitaires doit rester accessible au public dans sa totalité : nous refusons la poursuite du grignotage et la vente de nouvelles parcelles à des propriétaires voisins.

Notre appel à don se poursuit pour couvrir les frais générés par l’action.

 

Communiqué – Jardin partagé en danger

20 septembre 2019

Un jardin vraiment partagé… en deux ! C’est la situation actuelle de la partie sud du parc des Trinitaires (environ 700 m²) affectée depuis longtemps, via Frapna Drôme Nature Environnement, à la découverte de la faune, de la flore et au jardinage pour les enfants pendant le mercredi et les vacances scolaires. Mais en 2012, les collectivités ne souhaitant pas prendre en charge cette mission, ni la financer, Frapna Drôme Nature Environnement n’a pas pu poursuivre son action d’éducation à l’environnement en appui sur un professionnel. Les adhérents de l’association ont donc continué à faire vivre cet espace pour animer l’espace bénévolement. Un jardin collaboratif, ouvert à tous, a démarré en 2013 avec une charte garantissant un bon usage en culture agro-écologique de cet espace : non usage de pesticides, économie de l’eau, utilisation progressive de semences en variétés anciennes et expérimentations d’autres modes de cultures…
Des propositions auprès d’écoles du quartier et de foyers de personnes âgées n’ont toutefois pas été menées à leurs termes car nécessitant beaucoup d’énergie bénévole et manquant d’un soutien municipal.

Ce jardin est resté très ouvert pour respecter la notion de lieu public (rappelée très justement par la municipalité). Sur ce lieu, les militants ont fait vivre un compostage de démonstration et ils ont installé une signalétique pédagogique sur les plantes aromatiques et médicinales. Ils ont maintenu le plus possible à ce lieu un caractère naturel tout en favorisant une dimension sociale via la participation à divers moments collectifs : la Fête de la Nature en juin, fête du Patrimoine en septembre, fête de la courge en novembre, de nombreux repas partagés ouverts à tous, ainsi qu’une permanence une fois par mois au CIN (Centre d’Initiation à la Nature). Avec la participation des adhérents de Frapna Drôme Nature Environnement, ce lieu a permis l’accueil d’un groupe d’enfants encadrés par le personnel du Service de Réussite Éducative de Valence et des studios de l’Équipée de La Cartoucherie. Le groupe a réalisé ainsi un film d’animation autour du Parc et du Jardin Partagé. En 2019, une exposition est ouverte régulièrement au public dans la Chapelle des Trinitaires, annexe du CIN.

Il existe aujourd’hui un désaccord avec la municipalité qui porte sur l’avenir de cet espace :

  • d’une part sur le devenir du Parc des Trinitaires lui-même avec une affectation d’un budget important (700 000 € sur trois ans) pour l’aménagement d’une forêt urbaine… Mais s’agit-il de mettre en place de nouveaux espaces de jeux structurés ou de nouvelles voiries traversantes ?
  • Et d’autre part, sur la privatisation d’une partie du jardin partagé au bénéfice de riverains en bordure du parc côté sud. Ces parcelles relèvent du Domaine Publique. Pour quitter celui-ci, elles ne doivent plus être affectée à l’usage du public. Or, même après la création du Jardin Collaboratif, en 2013, cet
    espace a toujours été ouvert à la libre circulation des promeneurs. Donc même en déplaçant le jardin partagé, le statut juridique « Domaine Publique » reste attaché à cet espace complètement affecté à l’usage du public. La validité de la démarche de la municipalité est juridiquement contestable.

Dans une pétition, le collectif des Trinitaires demande la préservation du parc des Trinitaires dans sa totalité pour qu’il reste naturel, accessible à tous et pour tous. Aucune partie de cet espace ne doit être privatisée, ni accueillir une nouvelle voirie ou une nouvelle plaine de jeux.
https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/parc-trinitaires-bien-communmenace/63856

Signez la pétition :

– pour demander une protection totale du parc des Trinitaires dès 2019 et son classement en « Espace Naturel Sensible »

– pour s’opposer aux ventes d’espace public à des privés pour sauvegarder l’intégralité de ce lieu patrimonial exceptionnel.

Découvrez le tract pour la préservation du jardin des Trinitaires

Découvrez la lettre adressée aux voisins du jardin des Trinitaires

 

Court-métrage À la recherche des petites bêtes aux Trinitaires

Frapna Drôme Nature Environnement a participé à un projet avec le Service de Réussite Éducative de la Ville de Valence et L’équipée. Pendant une semaine, 6 enfants de 8 à 11 ans ont fait un stage au cœur du Parc de Trinitaires à Valence à l’automne 2018 pour réaliser un film d’animation.
Nous avons le grand plaisir de vous présenter ce court-métrage (4’37).
Découvrez aussi un article sur le sujet dans le n° 195 des Épines drômoises.